Pamięć w refleksji naukowej XVI-XVII wieku we Francji

Depuis l’Antiquité l’homme est vivement intéressé par la mémoire en tant qu’objet de la science et la mnémotechnique en tant qu’art de mémoriser. Les philosophes, les rhéteurs et les médecins y consacrent fréquemment des passages dans leurs écrits. Ainsi, la tradition antique, légèrement modifée par saint Thomas d’Aquin, est continuée à l’époque moderne sous la forme d’hermétisme ou occultisme. La France, en négligeant les études sur la mémoire, semble cependant constituer un cas à part parmi plusieurs autres pays européens. Cette situation se reflète dans l’état des recherches contemporaines : jusqu’à maintenant, le problème de la mémoire à la Renaissance française n’a pratiquement jamais été étudié. Dans le présent article, je tente de remplir cette lacune en présentant les réflexions sur la mémoire qu’on peut trouver dans les traités théoriques publiés au XVIe et dans la première moitié du XVIIe siècle en France.